C'est en 1959 que Ferrari lance la production de ce coupé sport. Dessinée par Pininfarina elle est basée sur un châssis plus court de 20 cm que sa devancière, d'où le nom SWB qui signifie en anglais Short Wheel Base, soit empattement court.
La production des modèle de routes et de compétitions fûrent quant à elles réalisées par le carrossier Scaglietti.
Pour les modèles de compétitions de 1959 Ferrari produit 3 châssis dont 2 exemplaires carrossé par Scaglietti et 1 exemplaire par Bertone. 1960 45 exemplaires, 1961 24 exemplaires et 1962 2 exemplaires.
Elle ont pour elles une carrosserie tout aluminium et une motorisation V12 de 3,0 litres aluminium lui aussi gavé par trois Weber 40 DCL 6 lui faisant développer 280 chevaux et jusqu'à 292 pour certains modèles.
Les versions de compétitions se distinguent également des versions de route, par leur poids de 1 050 kg pour la Competizione et 1 160 kg pour la version de route .
Certains modèles ont été également équipés de fenêtres en plexiglas plutôt que les vitres coulissantes plus communément trouvées sur les voitures de compétition. Les pare chocs disparaissent pour laisser place à 2 d'orifices d'aérations sur la face avant.
la 250 GT SWB est construite sur un châssis tubulaire soudé. La suspension arrière est assurée par un essieu rigide et d'« archaïques » ressorts à lames. Elle utilise pour son freinage quatre frein à disques Dunlop et des jantes à rayons Borrani 13 à 15 pouces.
Ces modèles dit de compétition ont couru dans la catégorie "grand tourisme" en France aux 24 heures du Mans, sur le Tour de France auto et le tour de Corse.
En Europe aussi à Spa-Francorchamps au Nurburgring, au Tourist Trophy, aux Mille Miglia d'Italie et à la Targa Florio. Aux USA sur le circuit de daytona aux 12 Heures de Sebring.
Dès 1963 la 250 GT SWB Berlinetta sera remplacée par la très rare et mythique 250 GTO. Au total il existe 74 modèles de type Competizione et 89 versions routières.