Entre Ferrari, l’enfant prodige qui domine la compétition et qui fait rêver les enfants, et Lamborghini, le fanfaron, l’excentrique, le turbulent, on retrouve Maserati, l’enfant sage et discret… Mais pas moins efficace.
Exemple type, la Ghibli : une beauté surnaturelle, un dessin prodigieux de Giugiaro, une classe innée et pourtant, de cette merveille de design se dégage un raffinement, une sobre élégance à laquelle ne peuvent prétendre ses incontournables rivales d’alors : le TGV Ferrari Daytona et l’exubérante Lamborghini Miura.
La Ghibli, c’est la sobre GT et le Spyder qui ne s’affiche pas en poster sur les murs des enfants et qui laisse ses rivales se disputer le titre de sportive la plus rapide.
Moins performante, mais plus agréable à vivre, car son objectif à elle n’est pas d’impressionner le quidam installé au volant, mais de le chouchouter.
Une différence de taille qui lui vaudra, au final, le plus beau des succès : ses ventes furent supérieures à celles des Daytona et Miura !
Pourtant, sous le capot, on retrouve tout ce qui définit une supercar. A savoir, un somptueux V8 à 4 arbres à cames en tête, dérivé de la compétition, d’une cylindrée de 4,7 litres et développant quelque 330 chevaux et une vitesse de pointe de 270 km/h.
Les Freins à disques ventilés avant et arrière prennent place derrière les jantes alliage de 15 pouces (à rayons sur demande).
En dépit d’une architecture datée (pont arrière rigide), la Ghibli fût un beau succès : 1.149 coupés et 128 Spyder.