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  • J'aime le noir c'est vrai ...mais je ne le brois pas pour autant
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 21:09

Depuis la fin le début des années 50, Ferrari est devenu la marque étalon à battre, tant sur les circuits, que sur le marché des GT haut de gamme ultra-performantes. Jusqu'à ce jour, nombreux sont ceux qui ont relevé le défi, et il n'y a guère que Lamborghini qui ait réussi dans la durée.

 

 

Claudio Zampolli débarque aux Etats-Unis en 1973. il a le secret projet de concevoir une supercar d'exception capable de faire oublier la Lamborghini Countach. Dans son esprit, son futur modèle devra notamment profiter d'une finition très luxueuse. En bon visionnaire original dans ses choix, c'est vers un V16 que Claudio Zampolli jette son dévolu pour animer sa supercar. Une chose est certaine, la Cizeta-Moroder V16T, sera unique, à commencer par son moteur…


 

Dès le premier coup d'œil on y vois une forte  ressemblance avec une Lamborghini Diablo  . C'est vrai qu'elle y ressemble fortement pourtant,la Cizeta-Moroder V16T a été présentée un an avant la Diablo.

 

 

Pour vous donner un ordre de grandeur, la Cizeta-Moroder V16T est 2 cm plus large et plus longue que la Lamborghini Diablo. et très basse avec seulement 1,11 mètres de hauteur. Pas question de cellule centrale en matériaux composites comme sur certaines de ses concurrentes directes. La Cizeta-Moroder V16T fait appel à une structure multitubulaire classique . Toute cette structure est recouverte d'une carrosserie en panneaux d'aluminium.

 

 

Pour freiner cette lourde supecar (1720 kg !), quatre freins à disques ventilés Brembo sans ABS sont à l'office. La direction est à crémaillère mais sans assistance, laissant augurer des séances de musculation pour garer ou manœuvrer la belle. Pour faire passer la puissance au sol à l'avant des jantes de 17 pouces chaussée de 245/40 ZR 17 et à l'arrière en 335/35 ZR 17.

 

 

L'habitacle fait la part belle aux matériaux précieux : cuirs, aluminium et comme sur bon nombre de supercars, l'accès à bord est difficile. L'équipement est très complet avec même la climatisation de série(pour l’époque) expliquant ainsi le côté cossu de l'intérieur de la Cizeta-Moroder V16T

 

 

Sous le capot arrière, c'est bien entendu l'une des surprises de la production mondiale que l'on retrouve sous la forme de ce moteur V16 en position transversale. C'est cette disposition qui explique le " T " dans le nom de la Cizeta-Moroder qui signifie " transversal " et non pas " turbo ".pour la conception du moteur  le motoriste Oliviero Pedrazzi a en réalité assemblé deux V8 travaillant ensembles.


 

Si côté allumage et gestion moteur, la Cizeta-Moroder V16T avait initialement bénéficié d'un système Bosch K-Jetronic d'origine Ferrari, c'est finalement un système totalement maison qui sera retenu. Avec 6 litres de cylindrée et 520 ch à 7000 tr/mn (décatalysé, le moteur ira jusqu'à 560 ch), la Cizeta-Moroder V16T possédait alors sur le papier des caractéristiques moteur pour tutoyer les sommets de la performance automobile. Claudio Zampolli annonçait alors plus de 300 km/h en vitesse maxi, 20,2 secondes au kilomètre départ arrêté et tout juste 4 secondes au 0 à 100 km/h.


 

 

  Inutile de préciser que la Cizeta-Moroder ne connaîtra que peu d'évolutions. Présentée en décembre 1988 au salon de Los Angeles, la Cizeta-Moroder évoluera lors de son développement jusqu'en septembre 1991 . Claudio Zampolli doit stopper son rêve et son projet en 1993 après seulement 8 exemplaires produits. En 2002, Claudio Zampolli achève un neuvième exemplaires sur demande spéciale qui est un roadster.

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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