L’argument principal de la nouvelle RS3, comme sa devancière, c’est le moteur 5-cylindres que l’on retrouve aussi dans l’ancien TT RS. D’une cylindrée de 2,5 l, il développe ici 367 ch de 5 500 à 6 800 tr/min, puissance record sur une compacte de série, et encore, il doit accepter 400 ch sans aucun problème.
Le couple ? 465 Nm de 1 625 tr/min à 5 550 tr/min, le tout s’exprimant via une boîte S tronic à 7 rapports, celle de l’ancienne RS3 mais améliorée pour plus de rapidité et d’efficience.
Résultat, 280 km/h en pointe (si on a pris l’option à 1 800 €, sinon la bride se situe d’origine à 250 km/h) et 4,3 sec sur le 0 à 100 km/h, soit – 0,3 sec face à l’ancienne RS3.
La consommation moyenne normalisée s’établit à 8,1 l/100 km, soit 189 g/km de CO2, ce qui induit un malus de 4 000 €.La suspension recourt toujours à des jambes McPherson à l’avant et un essieu à 4 bras à l’arrière, l’ensemble étant durci par rapport à une S3 et abaissé de 25 mm.
En option (1 190 €), on trouve des amortisseurs pilotés Magnetic Ride couplés au Drive Select. On peut égaler opter pour des disques en carbone-céramique mais uniquement pour le train avant.
Autrement, la RS3 s’arrête grâce à des disques métalliques à la silhouette en vague, pincés par des étriers à 8 pistons. Pas de trop pour arrêter les 1 525 kg de la bête…
L' habitacles de la RS3 est digne de son blason. Mais des erreurs ergonomiques subsistent, comme la commande du Drive Select. A gauche sur la console centrale, elle est masquée par le volant alors qu’il faut l’enfoncer plusieurs fois pour obtenir le mode de conduite souhaité.
Et le bouton de démarrage situé à côté du levier de la S tronic… Heureusement, l’équipement s’avère plutôt fourni avec de série la sellerie sport en cuir Nappa, le combiné GPS Bluetooth, la clim bizone, l’alarme ou encore la système audio de 180 watts.