Le roi Léopold avait la passion et le goût des belles voitures et fut un des grands clients et amis d'Ettore Bugatti avant de devenir un des premiers clients d'Enzo Ferrari.
Son cabriolet, une 375 « plus » de 1954 est peut être la plus belle et la plus exclusive des Ferrari à usage routier. Son affection pour Ferrari était partagée par la princesse qui eut au moins trois Ferrari carrossées spécialement pour elle.
La première fut une 250 Europa GT coupé GT habillée par Vignale. Elle fut suivie par un coupé 250GT carrossé par Pinin Farina. Enfin, en Janvier 1967 elle devint propriétaire d’ un coupé spécialement carrossé par Pininfarina sur un châssis de 330 GTC.
L'ère des modèles uniques où même des voitures construites à quelques exemplaires touchait à sa fin. Ceci est du aux coûts, à la distribution des produits, aux problèmes d'entretien et de pièces détachées.
Très réussi, son design sobre aux lignes tendues a fortement inspiré le dessin de la 365 GT 2 + 2 lancée la même année, alors que la lunette arrière verticale et concave évoque celle de la Dino.
Le V12 3967 cm3 à 4 arbres à cames en tête en position longitudinal avant a une cylindrée unitaire de 330 cm3 de là vient la dénomination 330 et il est couplé à une boite manuelle à 5 rapports.
Les 3 carburateurs Weber 40 DCZ/6 lui permet de développer 340 chevaux à 7000 tr/min pour que la voiture atteigne tranquillement la vitesse maximale de 245 km/h.
Avant d’être remise à son illustre cliente, la voiture sera soumise aux feux de la rampe, en l’occurrence ceux du salon de Bruxelles où elle sera exposée en janvier 1967.
Après quoi, le maître de Turin construira trois nouveaux exemplaires de ce modèle d’exception à l’intention de clients très privilégiés.