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  • J'aime le noir c'est vrai ...mais je ne le brois pas pour autant
  • J'aime le noir c'est vrai ...mais je ne le brois pas pour autant

28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 13:52

  Au tout début des années soixante-dix, la gamme Ferrari reposant sur la 365 GTB/4 alias Daytona, la 365 GTC sans parler de la Dino 246 ne propose plus de modèle 2+2.

Plus d’un an et demi après l’arrêt de la production de la 365 GT 2+2, Maranello entend renouer avec la tradition des Ferrari 4 places l’espoir se concrétise avec la présentation de la 365 GT4 2+2.

Symbole de l’élégance et du raffinement, sa ligne signée Pininfarina fera date dans l’histoire de la carrosserie italienne. D’une harmonie rarement égalée, la silhouette de la nouvelle 2+2 de Maranello est présentée au Salon de Paris d’octobre 1972. La 365 GT4 2+2 succède directement à la 365 GTC/4 à laquelle elle emprunte son V12 . 

 Son V12 4,4 litres 4390 cm3 à 4 ACT en position Longitudinal, avant développe donc 340 ch à 6800 tr/min ce qui lui autorise une vitesse maximale de plus de 240 km/h. Il est alimenté par 6 carburateurs double corps Weber .Elle reçoit de série, pour la première fois dans l’histoire de la firme, une boîte automatique à 3 rapports.

Son empattement allongé de 20 cm par rapport à sa devancière lui permet de devenir la Ferrari la plus spacieuse de l’histoire de son association avec Pininfarina.

L’avant effilé est obtenu grâce à une diminution de la hauteur du V12 due à l’usage d’une nouvelle alimentation. Avec la GT4, l’effet de mode pressenti avec les boucliers en mousse synthétique de la GTC/4 est confirmé Il n’y aura plus de pare-chocs chromés sur les productions Ferrari.

Les groupes optiques s'escamotent dans le capot par commande électrique, et la grille de calandre dissimule deux anti-brouillards. La partie arrière du pavillon est superbe avec des montants de custode particulièrement fins.

La suspension à quatre roues indépendantes et correcteur d'assiette sur le train arrière, combinée à une excellente direction assistée, assure un confort de croisière exemplaire, tandis que les quatre disques ventilés assistés et des jantes 15 pouces en alliage garantissent une décélération puissante du vaisseau. 

Mais cette Ferrari est surtout un hymne au voyage. Alors que l’importante console centrale et l’agencement de la planche de bord ont peu évolué par rapport à la 365 GTC/4, la GT4 bénéficie d’une finition particulièrement soignée et de quatre vraies places.

D’allure discrète tout en préservant des performances de premier plan, la GT4 va devenir la référence des berlines sportives pendant près de trois décennies. Alternative huppée des berlines allemandes, la 4 places Ferrari ne cessera d’évoluer.

En 1976, le stand du Salon de Paris marque une étape importante. Privée de marché américain à cause de son V12 jugé trop polluant, la GT4 cède sa place à la Ferrari 400.


 

 

 

 

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